requiem pour un con.

THEME SONG
~ Valentino, Cavaletti ~

nom, prénom/ valentino cavaletti. ✩ âge/ vingt-sept ans. ✩ jour et mois + lieu de naissance/ deux janvier, à rome. ✩ origine/ italienne, française, et américaine. ✩ occupation/ gérant du bar marmont. ✩ situation amoureuse/ célibataire. ✩ traits de caractère/ impatient, impulsif, violent, indépendant, autoritaire, solitaire, ouvert d'esprit, persuasif, malicieux, gourmand, parfois doux, possessif, fidèle, et charmeur. ✩ groupe/ employés. ✩ avatar/ gaspard ulliel. ✩

1/ TRY TO HAVE FUN IN THE MEANTIME. ~

Son père est italien, sa mère est française ainsi qu'américaine. C'est donc tout naturellement que Valentino a depuis sa petite enfance appris à parler italien, français, et anglais. Il est fier de ses origines, et content d'être aujourd'hui trilingue. Ceci s'avère pratique pour ses affaires, mais également pour charmer ses dames qui restent rarement insensible à l'accent français, comme italien. + Ses parents possèdent un compte en banque relativement bien remplis, mais Valentino n'en a jamais abusé. Il ne s'est pas transformé en un gamin pourri-gâté, fils à papa qui obtient tout ce qu'il désire. Au contraire, il a été poussé à devenir autonome, et à apprendre à gagner sa vie par lui-même. Ceci explique qu'il ai décidé de partir, seul, dès ses dix-huit ans en France afin de découvrir le monde d'une nouvelle façon. + Son métier au sein du château marmont, il le doit à son oncle. Lui qui ne supporte pas les pistonnés, s'est fait lui-même envoyé sans passer par la case entretien à ce poste de gérant du bar. Qu'importe, il sait qu'il a tout de même du mérite, et que cela ne lui est pas tombé du ciel. + Amoureux de photographie, il passe tous ses temps libres à capturer des instants, qu'importe soit-il. Néanmoins, il préfère attraper le signe distinctif de chaque personne : comme la tâche de naissance que tu as sur le pied, ou ces cheveux rasés que tu as sur un seul côté de ton visage. + Dès qu'il peut, il part en voyage humanitaire. Généralement, personne ne le croit, et pourtant, c'est bien ce qu'il fait. Dernièrement, il est parti en Afrique du Sud afin d'aider un village à construire une école pour ses jeunes enfants. + Il est incapable d'exprimer clairement ses sentiments, il fait tout passer dans des gestes, ou des reproches. Chez lui, ta gueule peut signifier je t'aime. + Il a peur des araignées. + Il cuisine très bien, mais prend rarement le temps de se préparer de bons repas, et se contente de vulgaires plats à réchauffer. + Il adore séduire des femmes, les pousser à bout, et les abandonner avant de les baiser. + Valentino fume beaucoup, Valentino fume beaucoup trop. Ce qui est gênant, c'est son asthme. Il a déjà fait de violentes crises, le menant aux urgences. + Il aime le chocolat blanc, les parties de poker, les femmes qui sentent la vanille, qu'on caresse sa nuque, courir dès le réveil, se nourrir uniquement de fruits, se faire payer des verres alors qu'il est celui qui sert, danser contre le corps d'une inconnue, la musique, voir quelqu'un sourire, se faire passer pour un insociable, parler une langue étrangère à quelqu'un qui ne la maîtrise pas, la série américaine Dexter, et les levés de soleil. + Il n'aime pas souffrir par amour, s'attacher à une femme qui s'en fout de lui, l'odeur des choux-fleurs, les femmes négligées, les hommes qui se pensent puissant parce qu'ils portent un costume, l'obscurité. + Il rêve d'amour, de voyages, de journées plus longues, et sommeil plus court. Il a envie d'être moins agressif, et plus doux dans ses paroles, il n'y arrive cependant pas.

2/ YOU KNOW IT'S YOU AND ME. ~

pseudo/ mabb. ✩ âge/ dix-huit ans. ✩ crédit/ fuckyeahgaspard.tumblr ✩ où as-tu connu le forum ?/ sur bazzart ✩ temps de connexion/ plus ou moins tous les jours ✩ commentaires/ faites-moi des bébés.

3/ MY SEAT'S BEEN TAKEN BY SOME SUNGLASSES. ~

Elle était là, assise dans le sable, cheveux dans le vent. Des larmes noyaient son regard, son mascara coulait, ses doigts tremblaient. Doucement, je me plaçais dans son sens, et la photographiais avec discrétions. Je ne voulais pas qu'elle puisse remarquer ma présence. Mes clichés étaient tous aussi magnifiques les uns que les autres. Cette femme dégageait quelque chose, de diffèrent. J'enfonçais mes doigts dans mes cheveux, et recalais mon visage auprès de mon appareil. C'est là qu'elle releva son visage, et que son expression changea brutalement. Non mais surtout ne te gênes pas ! Putain mais, connard ! hurla-t-elle, tout en se débarrassant d'un de ses tallons aiguilles afin de me le balancer au visage. Etant donné que je me trouvais à des mètres d'elle, elle ne put réussir à m'atteindre. Je me pinçais la lèvre, presque gêné, mais également amusé par cette situation. Je t'en prie, rigoles ! Fous-toi de ma gueule, je ne te dirais absolument rien ! continua-t-elle tout en se relevant. Elle remit d'un geste rapide et violent sa robe en place, et s'avança vers moi afin d'attraper mon appareil photo. Son regard me faisait presque peur, mais m’attendrissait plus qu'autre chose. Cette femme était réellement différente de toute les autres, aux traits unique. Montres-moi ! me demanda-t-elle, furieuse. Doucement lui murmurais-je alors tout en attrapant ses mains, je voulais l'apaiser, et chasser ses tremblements qui ne cessaient pas de l'animer. Mes pouces caressaient les paumes de ses mains, et remontaient ensuite sur son poignet, jusqu'à finalement atteindre ses cheveux que je remettais en place. Je ne voulais pas ... commençais-je à dire, avant qu'elle ne vienne me frapper la joue. Tu te prends pour qui, dis-moi ? Je ne te connais pas, alors montres-moi ses putains de photos que je puisse repartir pleurer seule sans qu'un connard de ton genre vienne me déranger ! hurla-t-elle tout en frappant violemment mon torse. Je la repoussais, doucement, et allumais mon appareil photo. Je lui montrais alors celles que j'avais pris d'elle. Je ne préférais pas faire la moindre réflexion, ne voulant pas éveiller davantage sa colère. Ses sourcils se froncèrent, ses lèvres se crispèrent. Supprimes-les m'ordonna-t-elle. Je soupirais, j'aimais capturer les instants volés. J'aimais réellement ça, ces instants uniques qu'un mannequin n'est pas en mesure de reproduire. Les sentiments, réels, ne sont pas réalisables par ceux qui ne les comprenne pas. Tu fais vraiment chier ajouta-t-elle avant de m'arracher l'appareil, pourtant autour de ma nuque. Elle le balança alors au sol, et l'écrasa sans gêne. Elle était en larmes, et se laissa tomber à genoux contre le sable. Putain t'es pas sérieuse ? J'allais les supprimer tes photos, tain, mais t'es complètement folle hurlais-je, choqué par un tel acte. Vas te faire soigner marmonnais-je, pour moi-même avant de croiser mes bras contre ma poitrine. Cette fois-ci elle ne me répondait plus, et s'effondrait totalement en larmes. Ses mains étaient enfoncées contre son torse, et son front était appuyé contre le sable. Rapidement, je chassais ma rancune, et me laissais glisser à ses côtés. Mes bras se glissèrent autour de sa fine taille, et mes mains caressèrent son dos. Quelques minutes, voir heures plus tard, elle se décala, et s'envola sans un mot de la plage, sans un regard pour ma personne. Je me retrouvais seul, sans réponses, et sans appareil-photo.