I CAN DO BAD ALL BY MYSELF ◗terminé

THEME SONG
~ NORAH JOANN RHODES-POTTER ~

nom, prénoms/ norah joann ✩ âge/ 28 ans ✩ jour et mois + lieu de naissance/ 17 mai 1984 à new york ✩ origine/ suisse, irlandaise et américaine ✩ occupation/ romancière ✩ situation amoureuse/ en instance de divorce ✩ traits de caractère/ autoritaire, exigeante, peste, odieuse, calculatrice, manipulatrice, manque cruellement d'auto-dérision, aigrie, peste, lunatique, attachiante, créative, ambitieuse, jalouse, travailleuse, sérieuse, sarcatique, égoiste, égocentrique, drôle, bavarde ✩ groupe/ residents ✩ avatar/ scarlett johansson ✩

1/ TRY TO HAVE FUN IN THE MEANTIME. ~

◗ norah est suisse-irlandaise par sa mère et américaine par son père. ◗ elle a la double nationalité suisse-américaine. ◗ c'est un romancière à succès connue dans les pays anglophones et francophone, notamment grâce à sa bi-nationalité. ◗ elle parle anglais, français, gaélique et allemand ◗ ses romans sont traduits dans plusieurs langues ◗ son originalité, c'est que ses romans ne se cantonnent pas à un style ( ex: romantique, science fiction ) elle a pris le risque de toucher un peu à tout et cela lui a value de nombreuses critiques, certains comparant ses livres à des blockbusters. ◗ elle a une petite fille prénommée Gaia avec Ermes, son éditeur. ◗ elle est également en instance de divorce ◗ elle n'a jamais passé son permis, elle s'est toujours dit qu'elle se ferait conduire plus tard ◗ elle pratique le piano depuis 17 ans, elle a d'ailleurs hésité entre une carrière d'écrivain et de pianiste à tel point qu'elle avait été accepté au conservatoire de paris, parfois elle regrette ◗ elle a des phrases végétarienne parfois ◗ elle est très coquette, elle adore les manucures, pedicures, soins en tout genre mais elle ne voue pas un culte à la dictature de la minceur qu'impose Hollywood, bien au contraire, elle est à ses dépends l'ambassadrice des femmes " pulpeuses " d'ailleurs, elle déteste cette expression. ◗ elle ne se laisse pas aller, elle fait beaucoup de sport juste pour avoir une bonne hygiène de vie et se muscler, elle essaye juste de garder son physique pulpeux tant convoité. ◗ plus jeune, elle était anorexie-boulimique du coup, elle ne veut plus retourner dans ces délires là. ◗ elle a gagné plusieurs prix de littérature à travers le monde et notamment le prix faulkner qu'elle a gagné le jour même de son accouchement ◗ récemment, elle a appris que l'un de ses livres va être adapté au cinéma.

3/ YOU KNOW IT'S YOU AND ME. ~

pseudo+prénom/ sibelius, victoire ✩ âge/ 18 ans ✩ crédit/ angel dust (avatar) +tumblr (gif) ✩ où as-tu connu le forum ?/ quelle question: bazzart ✩ temps de connexion/ cela dépend mais pour la créatrice du scénario, j'essayerai d'être présente. ✩ commentaires/ contexte/design

2/ MY SEAT'S BEEN TAKEN BY SOME SUNGLASSES. ~

Enregistrement de " Late Night with Jimmy Fallon "

« Demandez lui au plus vite. Je serai là dans dix minutes, si le chauffeur veut bien accélérer. Trouver un chauffeur décent de nos jours, un vrai supplice » dis-je sans gêne. Mon interlocuteur ne veut pas m'écouter, il ne veut pas faire ce que je lui demande. « S'il vous plait, n'annulez pas cette émission, c'est la dernière que je ferai avant ce putain congé maternité. Plus personne n'entendra parler de moi et mon prochain roman sera un worst-seller. » Le ton monte. Je déteste que l'on ne m'écoute pas, que l'on ne fasse pas ce que j'ordonne et de surcroît, je n'aime pas me bagarrer par téléphone. Je coupe le téléphone. De toute manière, je suis leur tête d'affiche, ce soir. Il ne peuvent pas m'annuler, les ménagères de moins cinquante s’ennuieraient sans ma présence. La voiture se gare devant le GE Building. Je descends de la voiture et je m'approche de la fenêtre du conducteur. Le chauffeur descend sa vitre. « Excusez moi pour tout à l'heure. Femme enceinte = Femme insupportable. » dis-je en " plaisantant ". «Pouvez-vous déposez mes bagages au Four Seasons ? Vous seriez un amour. » Je lui tends un billet de 100 dollars. « Et puis, repassez me chercher à 22h. C'est la fin du tournage de l'émission. » Je me retourne pour pénétrer dans l'immense immeuble et un homme en furie s'approche de moi. C'est David, l'assistant de la production, vous savez l'idiot du téléphone. « Enfin, Madame Potter. Nous vous attendons, vu l'heure, vous n'aurez même plus le temps de passer à la coiffure et au maquillage...» « Pardon ? Je ne ferai pas l'émission dans ce cas. La grossesse me fait non seulement ressembler à Britney Spears, dans ces mauvais jours mais en plus, j'ai des rougeurs sur le visage qui me pourrisse la vie. » David aigrie se tourne vers moi, me pousse dans l’ascenseur. « Pauvre chou ! On dirait presque Lynette dans Desperate Housewives. Faudrait songer à une reconversion. Une parfaite Desperate Housewives. » J'idolâtre cette série, cependant je ne prends pas sa remarque comme un compliment. Quel idiot. Maquillée, coiffée, je me dirige vers le plateau. Jimmy Fallon, une vieille connaissance s'approche de moi pour me saluer. « Joan ! Joan Potter enceinte, je n'arrive pas à le croire ! » « Il va bien falloir » dis-je en lui faisant la bise. Il me laisse et part s'installer sur le plateau. A cause de mes caprices de diva, nous avons cinq minutes de retard ce qui est énorme pour la télé américaine. La chaîne NBC, comme toutes les autres chaînes d'ailleurs à un programme très scrupuleux à respecter et toute entrave bouleverse la grille des programmes. David, l'assistant de production me sort de mes pensées en criant dans mes oreilles : « Allez, c'est parti tout le monde. Direct dans 5,4,3,2...1» Le générique de l'émission est lancée.

« Mesdames, Messieurs, Bonsoir. Mon petit doigt me dit que nous recevons ce soir une romancière à succès, enfant terrible de la littérature. JOAN POTTER »
Je rentre sur le plateau sous un tonnerre d'applaudissement et je m'installe sur le si célèbre fauteuil de Jimmy Fallon. Plus d'une heure de direct au cours desquels tous les sujets concernant mon livre, ma vie privée, ma grossesse ont été abordés. Légèrement égocentrique, j'aime que l'on parle de moi que ce soit en bien ou en mal. Je sors de l'immeuble. Mon téléphone sonne, c'est mon mari, Ermes Potter, c'est également mon éditeur du coup, il suit de très près toutes mes apparitions médiatiques. Je décroche et je réponds sèchement : « Oui ? »
«Je t'ai vu. » Je déteste quand il fait de courtes phrases. Je déteste devoir faire parler les gens, soit tu m’appelles pour réellement me parler ou soit tu ne m'appelles pas. « Et ? » Je lui demande. «C'était bien mais... » Il y a toujours des " mais " avec Monsieur Potter. Jamais satisfait. « Tu aurai dû un peu plus te focaliser sur le roman au lieu de t'amuser à exhiber tes déboires de femmes enceinte...» Je déteste les reproches, je pense être parfaite, du coup, les reproches, les critiques me blessent dans mon orgueil. « Je vois, en fin de compte, tu aurasi peut être dû faire l'émission à ma place. Bonne nuit, Ermes. Je rentre demain. »

Clinique St Luke Roosevelt

« Tu es enceinte jusqu'au cou, Norah, c'est de la folie. » me raisonne ma mère. Je m'en fiche, je ne veux pas rater cette cérémonie. Ermes me regarde, il observe la scène. Il est étrangement calme. J'attrape le mascara et je me l'applique généreusement sur les yeux. Ma mère, dépitée et désespérée se retourne vers son beau-fils. « Je t'en supplie, raisonne là, fais quelque chose. Elle ne peut pas se rendre à cette cérémonie. Tu peux accoucher à tout moment, le Docteur Rosenberg te l'a dit. » «Pas moyen, c'est le prix Faulkner. Je dois m'y rendre, je suis certaine de remporter le prix dans ma catégorie. Ermes, mon chéri. Tu sais, très bien à quel point, c'est important pour moi. J'y vais et je reviens pour accoucher. » dis-je inconsciemment. Quand, il s'agit de mon travail, je peux devenir insousciante. Je lance à mon mari un regard assassin, s'il s'avise de me faire changer d'avis, les représailles pourrait être terrible. Cependant, Ermes et c'est cela qui m'a séduite chez lui possède un fort caractère. C'est d'ailleurs l'une des rares personnes qui puissent me tenir tête. J'aime cela mais cela m'énerve de ne pas toujours avoir le dernier mot. « Qu'elle y aille. Je m'en fous. » Psychologie inversée. Je le connais par coeur. Il me donne l'autorisation comme si j'étais une gamine rebelle. S'il m'en avait empêcher, par pure provocation, j'y serai aller mais là, il sait que son autorisation provoquera l'effet contraire. « AIIIIIIE » Une violente contraction me prend. Qu'il m'autorise ou pas, je serai partie. Toute fois, mère nature en a décidé autrement. Je sens un liquide froid qui descend le long de ma jambe et vient terminer sa course sur mes beaux escarpins.Fuck. Ermes s'approche de moi et m'allonge sur le lit. Il me tient la main. Je le regarde dans les yeux, la scène est pathétique. Très film à l'eau de rose. C'est dans ces moments là que tu ressens à quel point l'être aimé t'aime. Il me regarde comme il ne m'a jamais regardé. Nous nous apprêtons à recevoir un être conçu par nos soins et rien que d'y penser, c'est fou. Moi qui n'ai jamais voulu avoir d'enfant, je me laisse attendrir par cette pensée. Je reviens rapidement à la réalité quand des violentes contractions me prennent. Et en l'espace d'une seconde, je redeviens cette peste, cette Norah diva. « Ermes, il faut que tu appelles ce putain de médecin. Qu'il me fasse cette putain de péridurale, je n'en peux plus » Les larmes approchent. « Madame Potter, je suis désolée mais il est trop tard pour faire une péridurale. Votre vagin est bien trop dilatée et puis, j'entrevois la tête. Il va falloir supporter la douleur à l'ancienne. » Je suis tellement énervée que je laisse passer ma rage dans les cris de l'accouchement ce qui me permet d'extraire le bébé de mon corps. J'entends ses premiers cris. Le docteur Rosenberg s'exclame : « C'est une fille ! » Mon dieu, je ne sais que dire, je ne sais que faire. Ermes est aux anges et je me sens coupable, je ne ressens rien. L'infirmière dépose ma progéniture dans mes bras, je la touche, je la caresse, mais rien. Aucun sentiment maternel, je pensais que cela viendrait quand je verrai le bébé, mais rien. Baby blues avant l'heure.

Cabinet de l'avocat John Foster, avocat de Norah.
Gaia, c'est le nom de notre fille. Elle est belle, très belle. Elle a bien grandit. Maintenant, elle grandira avec des parents séparés, elle connaîtra la même enfance que la mienne, je la plains, mais je n'en peux plus de cette situation. Mon mariage est en péril. C'est en âme et conscience que j'ai demandé le divorce en ayant pesé le pour et le contre. Gaia aurait grandit dans une famille qui se déchire comme la mienne. Je préfère qu'elle soit petite, qu'elle n'en ait pas conscience. Certains divorcent peuvent être très violent. Accompagné de mon avocat John Foster, réputée pour être un requin au barreau, je me dirige confiante vers la réunion entre l'avocat d'Ermes et le mien. John et Ermes ne s'apprécient guère. Vieille historie concernant l'un de mes romans. Nous nous installons dans la salle, l'ambiance est palpable. Ermes refuse de signer les papiers. Il refuse le divorce. « Tu vois bien que l'on est pas heureux, c'est de la folie de continuer. » «Madame Rhodes, prenez le temps de discuter calmement avec Monsieur Potter et qui plus est mon client est dans ses droits, selon l'article... » Son avocat m'a toujours agacé. Je le coupe. «Monsieur, vous n'êtes ni Oprah, ni conseiller conjugal, auriez vous l'obligeance de me laisser parler à mon mari sans que vos articles n’interfèrent dans notre conversation ? » Mon avocat laisse échapper un léger rire. La séance se termine. Aucune partie n'est arrivé à se mettre d'accord. A la sortie du cabinet, j'intercepte Ermes. « Gaia est à toi. C'est cela que tu veux. Je te la laisse. Et puis avec l'écriture de mon prochain roman, je ne pourrais pas...» « Mais putain Norah » me dit-il en criant. « C'est ta fille, ton enfant, ta chair, ce n'est pas une voiture, un putain d'objet superficiel comme toi que l'on se refile. Quand est-ce que tu vas le comprendre ? » Je pars. Je fuis toujours le conflit avec Ermes, il me connait trop bien, il serait capable de me faire changer d'avis. Têtue comme, je suis. Je ne veux écouter personne d'autre que moi-même. Je quitte le cabinet amère.