Eva ~ Elle rêve d'un libre continent sans grillage

THEME SONG
~ EVA MARIA, MAZZANTI ~

nom, prénoms/ Mazzanti, Eva Maria ✩ âge/ 24 ans ✩ jour et mois + lieu de naissance/ 14 août à Los Angeles ✩ origine/ américaine & italienne. ✩ occupation/ Serveuse de restaurant ✩ situation amoureuse/ célibataire ✩ traits de caractère/ impulsive, bordélique, généreuse, souriante, dynamique, franche, espiègle, vulgaire, malicieuse, infatigable, fidèle, tactile, joyeuse, pleine de vie, et câline. ✩ groupe/ employées. ✩ avatar/ Ashley Benson ✩

1/ TRY TO HAVE FUN IN THE MEANTIME. ~

Secrète, elle n'est pas du genre à se plaindre ou à dire facilement ce qui ne va pas, quand ça ne va pas ~ Bilingue, elle parle aussi bien l'italien que l'anglais, et ce grâce à ses parents ~ La demoiselle est un peu unique en son genre, sensible et franche, elle ne se gêne pas pour dire ce qu'elle pense. Aussi ne s'attire-t-elle pas que des amis, mais elle s'en fiche. C'est impossible d'être aimée de tout le monde, et puis elle préfère être elle-même, être fidèle à sa personnalité pour le plaisir de pauvres cons qui n'en valent pas la peine. ~ L'amour ? Le mariage ? Le romantisme ? Moui... sûrement que ça en passionne certains, mais pas elle. Si ça lui tombe dessus, ça lui tombe dessus, mais elle ne va pas faire un caca nerveux pour réclamer l'un ou l'autre. ~ La demoiselle a deux phobies : les orages et le noir, autant dire que l'un est plus fréquent que l'autre. Et qu'en digne coloc, elle passe toutes ses nuits ou presque dans les bras de Valentino. ~ Lorsque ça ne va pas, elle aime se retrouver seule avec elle-même et l'océan à perte de vue, ses doigts frôlant le sable. ~ Elle n'a jamais touché à la drogue, n'ayant pas besoin de ça pour se sentir vivante. ~ Son frère est d'ailleurs mort d'une overdose. ~ Elle est la fille d'un chauffeur de taxi et d'une femme de ménage. ~ Elle sait jouer de la guitare, c'est son frère qui lui avait appris. Elle a d'ailleurs gardé la guitare de ce dernier après sa mort. ~ Elle a toujours une photo de sa famille dans son porte-feuille. Même une de Valentino qu'elle lui a piqué. ~ La jeune fille n'utilise que des produits de beauté sentant la vanille. Elle adore l'odeur qui lui rappelle pour une raison inconnue l'été et la bonne humeur. ~ Elle a besoin de démarrer la journée par une bonne tasse de café pour être efficace. ~ Elle rêve de parcourir le monde, d'en connaître tous les recoins. ~ Elle a un joli brin de voix, mais ne chante que sous la douche, en faisant le ménage ou quand personne ne peut l'entendre. C'est son petit secret, son petit coin de paradis rien qu'à elle. ~ Elle ne sait pas dessiner ; mais vraiment pas. Alors inutile de faire un pictionnary avec elle, vous ne devinerez jamais, à moins qu'elle ne mime et finisse par balancer le morceau, ce qu'elle cherche à vous faire deviner. ~ Elle adore les animaux et les trouve beaucoup plus mignons que les bébés qui ressemblent parfois à des aliens selon elle. ~ Elle adore tout ce qui est à base de cannelle et de vanille, d'ailleurs ce sont ses parfums préférés de glace ~ Elle n'aime que le chocolat fondu, et n'hésite pas à en passer au micro-onde juste pour le plaisir de le sentir chaud sur sa langue. ~ Après les tensions qui ont suivi la mort de son frère, même si elle est partie, elle n'a jamais perdu contact avec ses parents, qu'elle aime et qu'elle adore. ~ Elle leur donne d'ailleurs un peu d'argent tous les mois pour mettre du beurre dans les cacahuètes comme on dit. ~ ...

2/ MY SEAT'S BEEN TAKEN BY SOME SUNGLASSES. ~

Assise sur les genoux de Lorenzo, sur le bord de la fenêtre donnant sur l’escalier de secours, une énorme guitare entre les mains. Quand il était en train de me montrer une nouvelle chanson, chacun jouant d’une main. J’adorais cette sensation d’être minuscule entre ses bras, et la musique que l’on arrivait à créer ensemble. C’était des moments uniques, presque en dehors du temps quand j’y repense parfois. Notre famille ne roulait pas sur l’or, mais nous étions heureux à nous quatre, même si je savais que Enzo dealait de la drogue pour des petits caïds du quartier, et qu’il en prenait. Même s’il m’avait explicitement dit, et je le cite : « Je t’éclate la gueule si jamais t’y touches, tu m’entends ? » Parce qu’il avait déjà vu des gens en mourir, qu’il était tout simplement incapable de décrocher et que je méritais mieux que de finir dans la rue pour me payer ma prochaine dose. Lui, il avait commencé d’une façon un peu bête… il goûtait la marchandise qu’il ramenait à la maison, dans le dos des parents. Je devais faire le guet, mais à présent il ne rapportait plus rien, mais il en prenait toujours… même s’il m’avait promis qu’il arrêterait bientôt. Il était accro, totalement et irrémédiablement accro. Il essayait d’arrêter, mais retombait toujours dedans, comme un cercle vicieux à la con. C’est peut-être pour ça que quand je me souviens de mon enfance, j’aime repenser à ces moments où il m’apprenait à jouer. Une note, puis une autre. Ou quand nous nous chamaillons et que cela rendait dingue notre mère. Il était plus vieux que moi, mais cela n’y changeait rien du tout. J’avais pris l’habitude de l’avoir toujours sur le dos, lui et ses regards menaçants envers les garçons qui me regardaient d’une manière qui ne lui plaisait pas. Pour lui, je ne méritais que de trouver un mari, une petite maison dont m’occuper, et plein de bébés pour la remplir.

Mais je n’avais jamais été fascinée par tout ça, sûrement parce que je voyais le monde de la rue, et à l’exception de mes parents, je voyais très bien comment le monde fonctionnait. Gouverné par le sexe, l’argent et les belles gueules, c’était tout ça qui lui permettait de tourner encore et encore. Et puis j'étais trop jeune… Je n'avais que seize ans après tout. Je voulais… beaucoup de choses en réalité. Je rêvais de voyager, et j’avais accroché des cartes postales sur les murs, des posters décrépis de destinations qui ne plairaient pas forcément au commun des mortels. J'avais toujours été très particulière… et en même temps, terriblement semblable à tous ces êtres. Mais ce soir-là, en rentrant après mon service au troquet du coin pour arrondir mes fins de mois, j’ai entendu du bruit dans la chambre de mon frère. Il aurait très bien pu se trouver avec une fille à faire la bête à deux dos, mais je m’en fichais totalement. J’étais déjà rentrée en disant oups et en pouffant comme l’adolescente que j’étais.

« Enzizio… » roucoulais-je derrière la porte, un petit sourire espiègle au coin des lèvres. « …tu… » mais le mot mourut presque immédiatement sur mes lèvres, tandis que j’avais repoussé la porte pour apercevoir un spectacle qui me hanterait sûrement encore longtemps. Mon frère était sur le sol, secoué par des spasmes, de la mousse blanche coulant à ses lèvres, et les yeux totalement révulsés ne laissaient voir que le blanc à l’intérieur de l’orbite. J’ai crié je crois, mais je n’en suis pas certaine. Peut-être que j’ai hurlé son prénom à l’intérieur de mon crâne. En tout cas j’avais dû me précipiter, parce que j’étais à genoux à côté de lui, en train d’essayer de le calmer, avant de sortir mon téléphone pour appeler les secours. Il leur fallut un siècle pour arriver, mais il était trop tard… ma mère se tenait dans l’embrasure de la porte, en train de hurler, mon père la tenant dans ses bras, alors que Lorenzo ne bougeait plus, le regard fixe et inexpressif allant droit dans ma direction, comme s’il me regardait d’outre-tombe. Macabre connerie que la mort.

« C’est qu’un sale con ! Je comprends pas ce que tu fais avec lui ! » m’exclamais-je sans écouter un traître mot du cours que nous étions en train de suivre. Après la mort de Lorenzo, j’avais eu l’impression que tout s’était compliqué à la maison. Plus rien ne tournait rond. Mon père passait le plus clair de son temps dans son taxi, et ma mère… passait son temps à pleurer. C’était comme s’ils ne comprenaient pas qu’il n’aurait jamais voulu ça. Enzo avait toujours été du genre à croquer la vie, à vouloir qu’on rit, qu’on s’amuse, et surtout qu’on ne s’arrête pas de vivre parce qu’il n’était plus là. Je ne l’avais pas oublié pour autant, il restait dans mon portefeuille, vieille photo maltraitée par le temps. Mais dès que j’osais rire d’un souvenir, de quelque chose s’étant passé dehors, ou bien encore d’arriver en montrant un peu trop de bonne humeur, j’avais le droit à un regard outré de la part de ma mère. Bonjour l’ambiance…

Alors quand j’avais pu, j’avais pris mes clics et mes clacs, et j’étais allée m’installer chez une copine, payant une partie du loyer, puis une partie de mes études dans l’hôtellerie et la restauration. Parce que pour servir dans un pauvre troquet miteux, il ne fallait pas forcément de diplôme, mais si l’on espérait plus un beau jour, il fallait s’en donner les moyens. Voilà pourquoi, aujourd’hui, j’étais assise dans cette pièce, plein de bordel sur ma table, un bloc-notes appuyé sur d’autres livres, en train de dessiner vaguement sur une feuille… Valentino, un type qui plaisait beaucoup à mon amie, avec lequel elle avait déjà couché, et qui désirait, selon ce qu’elle me disait, le ramener encore dans son lit, voir plus. Sauf que j’avais vraiment raison. C’était un vrai connard doublé d’un enfoiré. Oh, oh, ce genre de mecs je les connaissais par cœur, et lui plus qu’aucun autre, je le détestais. Il fallait dire que notre première rencontre n’avait rien eu de vraiment agréable… et puis il me le rendait bien, alors merde.

« Il me plaît.
- Mais c’est un con ! » m’exclamais-je un peu trop fort. Pour preuve, un raclement de gorge se laissa entendre un peu plus loin dans la pièce, me laissant diriger mon regard jusqu’à croiser celui du professeur qui me fixait de ses grands yeux sombres. J’imaginais que s’il avait eu des mitraillettes à la place de ses prunelles, je baignerais déjà dans mon propre sang à même le sol.
« Celui… qui a… fait ça. Pardon, je ne voulais pas vous interrompre, je me suis laissée emporter par la passion. » avais-je commencé par bafouiller, avant de provoquer l’hilarité générale. Ok, j’avais tenté, pas de passion possible pour ce dont parlait le prof. J’ai esquissé un petit sourire espiègle, mais le vieillard décrépi ne s’est pas déridé une seule seconde, au contraire, j’ai cru voir brusquement le Grinch devant moi. Vous savez, la bestiole verte qui vole les cadeaux de tout Chouville. Blah…
« Vraiment ? Alors peut-être pourrez-vous, mademoiselle Mazzanti, … » et voilà que j’écopais de devoirs supplémentaires à rendre, et qui bien sûr, compterait dans la note finale. Je le détestais ce sale type trop con ! Forcément, si je lui disais ce que je pensais, je risquais des problèmes et mes études me coûtaient assez d’argent comme ça ! Alors, grâce au coup de coude de mon amie, j'ai gardé la bouche fermée, tout en disant silencieusement merci à ma voisine pour le bleu qu'elle venait de me faire. Grrr, et tout ça à cause de monsieur l’autorité incarnée !

J’ai dû un peu revoir mon opinion sur Valentino par la suite, mais ce n’était vraiment pas prévu. C’était un soir, j’avais trop bu, lui aussi… on avait commencé à se battre comme deux gamins, encouragé par quelques étudiants, ses doigts me tirant les cheveux à m’arracher des gémissements, et sûrement pas de plaisir, et j’avais répliqué par un coup dans ses noix que j’imaginais très très petites alors, rien que pour le plaisir de le faire chier… Et puis brusquement, ses lèvres écrasaient les miennes sous un baiser qui m’enflamma toute entière… la passion nous submergeant tous les deux. Jusque-là, il n’y avait rien de vraiment surprenant, à l’exception du fait que j’allais droit dans ce que je critiquais encore il y avait peu de temps. Pourtant, nous ne sommes pas allés jusqu’au bout cette nuit-là… Il m’avait ramenée chez lui, j’avais gémi de plaisir entre ses bras, comme lui entre les miens, mais… non, nous n’avons pas couché ensemble dans le sens propre du terme. Nous nous sommes juste endormis dans les bras l’un de l’autre, son souffle chaud contre ma peau, sa respiration calme soulevant sa poitrine et mon visage à intervalle réguliers. Je ne suis pas repartie, je ne l’ai plus quitté… et lui non plus. Je me suis simplement installée chez lui.

Mais même si à présent je suis sûre et certaine que je l’adore et qu’il n’est pas le connard de service que j’imaginais… après tout, nous n’avons jamais couché ensemble, pourtant je vis chez lui, et presque toutes les nuits, je le rejoins dans son lit. Il y a ce respect entre nous, cette proximité, parfois bordée de désir, mais… on ne dépasse jamais le point de non retour. Bien évidemment, il a un putain de sale caractère à la con, mais personne n’est parfait, et cela ne change rien au fait que je reste dans cet appartement, que j’y reviens… même si nous nous disputons quotidiennement, ce serait même étrange de ne plus nous entendre nous hurler dessus du jour au lendemain, mais il y a aussi ce qui suit, ces réconciliations. Et puis, il est ce qui se rapproche le plus d’un meilleur ami à mes yeux, et surtout, il s’avère être l’être le plus important dans ma vie à ce jour.

Pourtant, « Che catzo voi ?! No ! no ! no ! Ora basta ! Non voglio più ascoltarti !* » m’étais-je énervée un peu plus tôt tout en partant en claquant la porte. Une énième dispute sur un point sans importance. Cela était lié à nos caractères, nous étions tout simplement comme ça, un savant mélange capable de faire de magnifiques et impressionnants feux d’artifice. C’était nous, totalement. Mais je savais également que nos disputes ne duraient pas dans le temps, soit lui, soit moi, mais nous finissions par revenir vers l’autre, comme je m’apprêtais à le faire à cette seconde.

Il était là, sur le canapé, quelques photos étalées sur la table basse devant lui. Il avait un talent indéniable pour saisir les instants précieux des gens, cette petite étincelle d’authenticité que l’on ne retrouvait jamais dans les magasines. Je me rapprochai de lui, avant de grimper à califourchon sur ses genoux, mes doigts venant naturellement trouver refuge tout contre sa nuque que je me mis à caresser sans même y réfléchir. Je savais qu’il appréciait ce contact, et c’était une manière comme une autre de passer mes doigts autour de son cou, pour attirer ses prunelles dans les miennes.

« Tu sais que t’es un emmerdeur quand tu t’y mets ? » glissais-je sous un petit sourire espiègle. Je n’étais pas en colère, je ne l’étais plus, et le choix de la langue le prouvait. Dans d’autres instants, celle de mon père, celle de mon quartier, revenait avec un naturel troublant. Pourtant j’étais née à L.A, ma mère était à moitié américaine, mon grand-père était un américain fanatique de la guerre de sécession. Mais c’était l’italien qui revenait lorsque je m’énervais, surtout avec Valentino, parce qu’il comprenait chacun de mes mots, et il faisait de même.
« Et toi tu sais que t'es chiante ?
- Mais tu t’ennuierais sinon, tes journées seraient aussi chiantes qu’un cadavre. Sauf si tu veux que je joue à la morte… » dis-je en faisant mine de m’écrouler sur lui, avant d’en profiter pour le chatouiller. Mais cela se retournait déjà contre moi, les doigts experts du brun me chatouillèrent en contrepartie, m’arrachant un éclat de rire, et en me laissant me tortiller sur ses genoux… « Non ! Non ! Pitié ! Arrête ! Je me rends ! » m’écriais-je en riant à moitié tout en cherchant à lui échapper. Et lorsqu’il arrêta enfin, je me laissai mollement retomber sur son torse, mes doigts revenant naturellement jouer avec sa nuque, avant de finalement me glisser sur le côté.
« Allez, montre-moi tout ça ! » m’exclamais-je avec entrain. « Qui es-tu allé torturer pour prendre tes photos ? » poursuivais-je avec malice pour le taquiner, le laissant simplement me montrer et m’expliquer…

Spoiler:

3/ YOU KNOW IT'S YOU AND ME. ~

pseudo+prénom/ Lsi ✩ âge/ 2* ✩ crédit/ tumblr ✩ où as-tu connu le forum ?/ Bazzart ✩ temps de connexion/ Tous les jours. ✩ commentaires/

PLL ♡

Bienvenue

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si tu as la moindre question, nous sommes là Eva ~ Elle rêve d'un libre continent sans grillage 2774444739

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Merci beaucoup Eva ~ Elle rêve d'un libre continent sans grillage 2774444739

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Moi aussi, j'ai beaucoup aimé ta fiche Eva ~ Elle rêve d'un libre continent sans grillage 1213864217

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Merci Valentino Eva ~ Elle rêve d'un libre continent sans grillage 2124793060

Pardon pour le DP, mais je pourrais avoir une date à laquelle je pourrai savoir si je suis validée ou pas s'il vous plaît Eva ~ Elle rêve d'un libre continent sans grillage 3087562708

?

Aaaaargh je suis désoléééééée j'étais persuadée d'avoir réponduuuu Eva ~ Elle rêve d'un libre continent sans grillage 2113965524

désolée désolée désoléééée. On a l'approbation de Valentino, on a MON approbation (tellement importante Eva ~ Elle rêve d'un libre continent sans grillage 1213864217

), alors je ne peux que valider Eva ~ Elle rêve d'un libre continent sans grillage 1318558381

(et encore sincèrement désolée, pour la peine je ferai ce que tu veux Eva ~ Elle rêve d'un libre continent sans grillage 577704309

)

» LIZZIE ♠ aime-moi sans rien en retour.